LE CAPOT de BAILLE A MOUILLAGE


BUT

L'installation d'un guindeau à axe vertical dans la baille à mouillage a necessité la fabrication d'un nouveau capot acceptant la protubérance du mécanisme.

Le passage de la chaine devait être assuré librement entre le barbotin du guindeau et le davier sans raguage sur le pont.

Le moule de capot vu de dessous
Le moule de capot vu de dessous
Le moule de capot vu de dessus
Le moule de capot vu de dessus

FABRICATION du MOULE

Autour du capot démonté j'ai réalisé un moule femelle en contreplaqué cintré avec des renforts extérieurs pour respecter les courbures , j'ai ensuite appliqué des joints congés bien lisses en résine epoxy chargée dans les angles pour respecter la forme du capot initial.

Après application de deux épaisseurs de sac poubelle dans le contre moule pour éviter que la résine n'adhère au moule , un capot provisoire a été réalisé en fibre de verre et résine epoxy incorporant une plaque de nid d'abeille de 1 cm d'épaisseur pour la rigidité.

Le couvercle de baille à mouillage en cours de fabrication
Le couvercle de baille à mouillage en cours de fabrication
Le capot d'origine et le capot du guindeau
Le capot d'origine et le capot du guindeau

FABRICATION du CAPOT

Après régularisation des bords , le nouveau capot de guindeau a été présenté sur la baille à mouillage avec des cales d'épaisseur tout autour pour le centrage.

L'emplacement du guindeau a été tracé puis découpé avec une marge d'environ 2 cm de large et l'axe futur de passage de la chaine a été découpé sur une largeur de 40 mm et matérialisé par un tuyau PVC de 40 mm.

J'ai disposé le tuyau PVC à sa place , recouvert le guindeau de deux épaisseurs de papier bulle pour avoir un espace suffisant au dessus du guindeau puis de 2 sacs poubelle pour éviter l'adhérence de la stratification , enfin j'ai posé le capot à son emplacement , bien centré avec des cales sur la rigole de récupération des eaux de la baille à mouillage.

J'ai ensuite recouvert la protubérance du guindeau et le tube PVC de quelques couches tissu de verre et de résine epoxy pour avoir une rigidité suffisante.

Une fois la résine durcie , le démontage du capot a permis la stratification intérieure et extérieure avec des épaisseurs plus importantes

Après présentation , ajustage et percage des trous des charnières , le capot a été poncé , enduit , reponcé , puis recouvert d'une peinture antidérapante à base de sable.

Le capot a ensuite été remis à sa place.

La bosse d'enrouleur de génois passée de l'autre coté du capot le maintient en position ouverte lors des manoeuvres.

La baille à mouillage ouverte
La baille à mouillage ouverte
La baille à mouillage fermée
La baille à mouillage fermée

INCONVENIENTS et/ou DEFAUTS de CONCEPTION

Le verrouillage du capot n'a pas encore trouvé de solution (pour l'instant transfilage transversal sur le rail de fargue quand les conditions de navigation deviennent hasardeuses afin d'éviter de se retrouver avec 40 m de chaine de 8 mm à la mer).

La profondeur insuffisante de la baille à mouillage ne permet pas de remonter l'ancre capot fermé et il est nécessaire d'étaler la chaine à la main au fur et à mesure.

Ce ne serait peut être pas le cas avec un guindeau conventionnel disposé au dessus du niveau du pont , mais ce serait un piège à bouts et autre.